"The discovery travel doesn´t consist in looking for new landscapes but to see things differently - Le voyage de la decouverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à voir les choses différement" - Marcel Proust

Bye bye Nepal, Namaste India ¡

Français :
Depart tot le matin, nous prenons un bus qui nous depose au bord de la riviere. Apres avoir prepare tout le materiel, nous enfourchons nos gilets de sauvetage, nos casques et c’est parti! Durant plus de 4 heures nous descendons les rapides sous un soleil de plomb. Le paysage est superbe et cela fait du bien de quitter la civilisation pour un retour a la nature. De temps a autre nous profitons de l’accalmie des flots pour piquer une tete et nous laissons glisser au rythme de l’eau evitant tant que possible les rochers qui nous barrent la route. Le soir, apres une bonne journee sportive, nous montons la tente au bord de l’eau et profitons d’un ciel superbement dechaine de mille eclairs. Apres avoir mis les bonnes vielles patates sur les piquets de la tente, nous tombons dans un sommeil de plomb.

Reveilles de bonne heure, nous repartons pour une descente un peu plus sportive que la veille. Le canot plonge dans les vagues et nous croyons a chaque instant qu’il va chavirer. Mais nous tenons bon et 2 heures plus tard nous arrivons a destination ravis de nos deux jours d’aventure.

Le prochain stop est le parc national de Chitwan pres de la frontiere Indienne. Dans le bus nous faisons la rencontre de Martin un ancien hippie Danois reconverti dans l’import export. Il avait une guest house il y a quelques annees dans le coin et decidons de le suivre. Grace a lui nous evitons les rabateurs surexites a l’arrivee du bus. Il nous raconte que cet endroit est le pire pour les touristes. A l’epoque certains arrivaient a sa guest house en pleurant tellement les rabateurs etaient insistants. Il faut dire que les maoistes n’ont pas aide au developpement du tourisme au Nepal et le touriste dans des endroits comme celui la est harcele comme jamais. Martin est charmant et nous passons un tres bon moment avec lui. Il nous fait visiter les abords du parc et le lendemain matin nous prenons un bain dans la riviere avec les elephants. Ils prennent l’eau dans leurs trompes et nous envoient la sauce des que nous prononcons le mot magique!

Mais le sejour au Nepal se termine déjà est nous prenons un bus vers la frontiere. Au poste frontiere une agence nous propose un bus express pour Benares. Nous payons et traversons la frontiere qui ressemble plus a un gros Bazard qu’autre chose. Bienvenue en Inde ! Ici normalement un bus nous attend mais comme vous vous l’imaginez, rien ne se passe jamais comme on vous la vendu. Là un mec nous annonce que le ticket achete au Nepal n’est pas valide pour un express mais pour un trajet de 24 heures ou il faut changer de bus trois fois. Nous sommes furieux apres avoir compris l’arnaque. Le mec nous propose bien sur un bus direct pour un prix deux fois plus cher. Je lui sors tout les noms d’oiseaux dans mon plus beau latin, mais cela n’y changera rien. Ici nous rencontrons Linzi une anglaise qui c’est fait rouler de la même manière avec son billet de train. Elle on lui propose un prix 10 fois plus cher ! Les enfoires!
Bref on paye le double car la frontiere est le pire endroit du monde pour passer la nuit et jurrons de lui faire payer au prochain passage… dans 10 ans peut etre…
Le trajet est dans le pire bus du pays et au dernier rang. La pire place. La on s’eclate la tete sur le plafond a chaque ralentisseur. La nuit n’est donc pas tres bonne et les moustiques se regalent des trois touristes a l’arriere.
Nous arrivons quand même a benares vers 7 heures du mat. Les yeux a peine ouverts nous choppons un touc touc et tracons vers un hotel ou nous nous ecroulons sur nos lits jusqu'à midi.

Benares est la ville la plus sacree d’Inde. Des dizaines de milliers de pelerins viennent chaque annee mourir sur les bords du gange, le fleuve sacre. Le matin les crematoriums tournent à plein regime envoyant les defuns vers leur derniere destination. Cela donne a cette ville son caractere bien special. Les rues minuscules forment un labyrinthe sans fin ou nous nous perdons a chaque croisement avec bonne humeur. Les temperatures depassent tranquillement les 40º et nous poussent a ecourter notre sejour et rever de retourner dans l’himalaya. Nous faisons les boutiques de tailleurs pour essayer d’en trouver un capable de nous faire une tenue pour les mariages prevus cette annee mais en vain. Nous attendrons d’etre a delhi.

Donc, depart pour delhi et retour chez notre dereck national. Une nuit en train et le tour est joue. Nous arrivons chez dereck et le retrouvons au même endroit comme si rien n’avait change. Nous passons du bon temps comme d’hab est trouvons a delhi un tailleur digne de ce nom pour me faire un costar pour le mariage du cousin. Apres il y a eu la mission trouver un billet de bus pour le nord. Apres avoir fait trois fois le tour de la ville, nous trouvons enfin un lieu qui vend des billets. La un rabatteur nous saute dessus comme d’hab. Nous sortons du touc touc et la c’est un flic qui nous fait signe de le suivre. Arrives a sa hauteur il questionne le rabatteur et l’embarque pour rabattage. Nous ne comprenons pas grand-chose. Le flic est en sur excès de zele et nous demande de faire une declaration ecrite sur le comportement du rabatteur. Decidement on a pas de chance, le flic est collant au possible et nous empeche de rentrer dans la boutique de bus. Il veut absolument que nous utilisions les bus gouvernementaux et nous arrete même un touc touc pour nous emener a la station… Il l’agresse quand le chauffeur lui sort le prix de la course et l’oblige a nous faire payer deux fois moins cher. Le mec tire la gueule mais finit par nous emmener a la station. La nous arriverons apres plus de deux heures de recherche a trouver un bus pour Daramsala dans le nord.

Daramsala pour ceux qui ne connaissent pas est la residence du Dalaï lama en exil et est donc une ville plus tibétaine qu’Indienne. Nous arrivons apres le foutoire de delhi dans un village perche a 2000 metres d’atitude sur un crete devant les chaines des himalaya. C’est un havre de paix ici. Les rues regorgent de moines et malgre l’invasion du tibet par la Chine il regne ici un climat de paix qui nous fait un bien fou. Beaucoup d’associations se battent et militent jours est nuits pour le retour de la liberte au tibet. Nous esperons comme eux que les jo 2008 amenerons le monde a realiser l’injustice qu’il regne depuis plus de 50 ans sur le toit du monde.
Ici je trouve un prof de reiki qui me permet de passer le second niveau. Je suis ravi et espere avoir le temps de passer le master avant de rentrer. Nous rentrons lundi pour que rachel prenne son avion de retour. La fin est proche pour elle mais nous vous ecrirons une derniere fois avant son depart.

On vous embrasse bien fort et vous passons le bonjour du Dalaï lama… ;-)


Español :
Salida temprano por la mañana, cogemos un autobus que nos lleva al lado del rio. Despues de haber preparado toto el material, nos ponemos los chalequos de salvavida, los cascos y…vamos! Durante 4 horas descendremos los rapidez debajo de un sol de plomo. El paisaje es magnifico y nos da placer salir de la civilisacion por una vuelta a la naturaleza. A veces, disfrutamos de la calma del rio para nadar y dejarnos flotear al ritmo del agua intentando evitar las rocas que están en el camino. Por la tarde, después de un dia deportivo, instalamos la carpa al borde del rio y aprovechamos de un cielo con miles de rayos. Despues de haber puestas las bien conocidas patatas sobre los palos de las carpas, caemos en un sueño de plomo.

Despertados temprano, nos ponemos en marcha por una parte un pocito mas excitante que lo de ayer. El rafting salta con las olas y creemos a cada miuto que se va caer y nosotros también. Pero aguantamos y 2 horas mas tarde llegamos al final de la ruta, encantados con esa aventura.

La próxima parada es el parque nacional de Chitwan cerca de la frontera con la India. En el autobús, encontramos a Martin, un antiguo hippie de Dinamarca reconvertido en el import export. Tenía un guest house aquí hace algunos años asi que decidimos seguirle. Gracias a el evitaremos los chicos que intentan llevarte a su guest house y fue una suerte porque aquí están super insistentes. Martin nos ha explicado que, cuando el tenia su guest house, los clientes llegaban llorando tan esos tios son pesados. Hay que decir que los maoístas no han ayudado al desarrollo del turismo en Nepal. Asi que en un lugar como este, es insoportable por el turista. Martin es muy simpatico y pasaremos un momento agradable con el. Nos enseña los alrededores del parque y el dia siguiente tomaremos un baño en el rio con los elefantes. Cogen el agua en su nariz (trompa) y te la tiran encima cuando dices la palabra mágica!

Pero el viaje en Nepal se acaba y tomamos un bus temprano por la frontera. Alli, una agencia nos propone un billete de bus express para ir hasta Vanarasi. Pagamos y cruzamos la frontera que se parece mas a un bazar enorme que a otra cosa.

Bienvenidos en la India! Aquí normalmente el autobús nos esta esperando pero, como se puede imaginar, nada se pasa nunca como debería. Alli, un tio nos dice que el billete que tenemos es para un bus non express. Hay que cambiar 3 veces y llega a Vanarasi después de 24 horas. Estamos de muy mala leche después de haber realizado que ya nos han engañado. El chico, por supuesto, tiene la solución, y nos propone un billete directo pero por el doble del precio. Lo insulto con todos los nombre de pajaros que conozco y todo eso con mi mejor latin, pero de toda manera, no puedes hacer nada. Al mismo tiempo, encontramos a Linzi, una chica inglesa. A ella también le hicieron lo msmo pero con un billete de tren y el precio no era el doble pero 10 veces mas! Los cabrones!

Bueno, al final pagaremos el doble porque la frontera el peor sitio del mundo para pasar la noche. Pero nos prometimos de volver y hacerle pagar…en 10 anos quizás.
El trayecto se hace con el peor bus del pays y por supuesto en la ultima linea de sillas, la peor. Nos aplastamos la cabeza en el techo a cada movimiento del bus. La noche no fue buena y los mosquitos se regalaron de los tres turistas del fondo.

Llegaremos a Vanarasi a las 7 de la mañana. Los ojos apenas abiertos cogemos un tuk tuk y vamos deprisa hasta un hotel donde nos dejamos caer en la cama para dormir hasta las 12h.

Vanarasi es la cuidad la mas sagrada de India. Miles de personas vienen aquí cada año para morir en el borde del Ganga, el rio sagrado. Por la mañana, los crematorios funcionan a toda velocidad, mandando los muertos hasta su ultima destinación. Eso da a la cuidad su carácter bien especial. Las calles son minúsculas y forman un labirinto sin fin donde nos perdemos con buen humor. Las temperaturas llegando hasta mas de 40 grados nos obligan a acortar nuestro tiempo aquí y nos hacen soñar a volver a las Himalayas. Nos pondremos en búsqueda de un “tailor” para hacer nos vestidos para las bodas previstas este año pero sin suceso. Esperaremos de estar en Delhi.

Entonces, de vuelta a Delhi y a nuestro Derek nacional. Una noche de tren y hecho. Llegamos a la casa de Dereck y lo encontramos l mismo sitio, parece que nada ha cambiado. Pasaremos un buen momento como cada vez y encontraremos un “tailor” en Delhi para hacer el traje de Thomas. Despues de eso, la misión es de encontrar un lugar para comprar billetes de autobús por Dharamsala, al norte. Despues de haber hecho 3 veces la vuelta de la cuidad, encontramos por fin un lugar. Pero, un chico viene a ver nos para enseñarnos su tienda de billetes. Salimos del tuk tuk, y aquí es un policía que nos dice de seguirlo. Cuando llegamos a su altura, le pregunta al tio y lo embarcan por fraude. No entendemos todo. El policía hace un exeso de buena voluntad y nos pregunta de hacer una declaración escrita sobre la situación.

Desgraciadamente, no tenemos suerte, el policía es un pesado y no nos deja entrar en la tienda de autobuses. Quiere absolutamente que tomamos un bus del estado y va hasta ponernos en un tuk tuk para llevarnos hasta la estación. Insulta el conductor del tuk tuk cuando le dice el precio y le impone un precio dos veces mas barato. El tio se pone mala cara pero al final nos lleva hasta la estación. Aquí, después de casi 2 horas de búsqueda, encontramos finalmente un bus para Dharamsala, en el norte.
Daramsala para ellos que nos conocen, es la residencia del Dalaï Lama en exilio y entonces una ciudad mas tibetana que india. Llegamos después del caos de Delhi en un pueblo a 2000 metros de altitud sobre un montaña delante de la cadena de los Himalayas. Es un lugar de pace aquí. Las calles son llenas de monjes y aunque china invadió tibet aquí es pace y nos hace un bien enorme. Muchas asociaciones que luchan días y noches para el retorno de la libertad en tibet. Esperamos como ellos que los juegos olímpicos permitirán al mundo de realizar la injusticia que los tibetanos viven desde mas de 50 años en el techo del mundo.

Aqui encuentro un profe de reiki que me permite pasar el segundo nivel. Soy super contento y espero tener el tiempo para pasar el master antes de volver a casa. Volvemos a Delhi lunes para que rachel pudiera tomar su avión de vuelta. El fin del viaje se acerca para ella pero volveremos a escribir antes que se vaya.

Os mandamos un abrazo fuerte a todos y un saludo de parte de Dalaï lama…;-)