"The discovery travel doesn´t consist in looking for new landscapes but to see things differently - Le voyage de la decouverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à voir les choses différement" - Marcel Proust

Shanti Shanti


Français:
Le choc est instantané et brutal. Nous passons de la petite ville belge d’Ophain avec ses -1ºC. et ses 3000 habitants à Bombai ou Mumbai selon les langues, mégalopole de plus de 16 millions d’âmes et ses 30ªC. Après un voyage qui parut assez rapide, nous atterrissons enfin en Inde. Nous ne sommes pas decus, le changement y est bien présent ! Le chauffeur du taxi qui nous ramène de l’aéroport nous met vite au rythme local en zigzagant dans la masse urbaine comme un inconscient. Dans cette valse suicidaire le klaxon y est roi et ils n’ont rien à perdre car comme pour tout les hindous, ils ont plusieurs vies. Tu as beau lui expliquer que toi tu n’en as qu’une, il ne changera pas sa conduite pour autant.
Le choc climatique et la conduite suicidaire ne sont bien sur pas les seules choses qui nous frappent. La misère saute aux yeux tout de suite comme une lumière en pleine face. Les gens dorment par centaines dans les rues et la saleté est omniprésente. L’abysse qui sépare les richesses me frappe toujours autant depuis mon dernier passage. Le temps a passé et l’espace entre ces deux mondes s’est élargi. Les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. En quelques sorte le reflet de notre société mais le fait est qu’ici ca te saute aux yeux.
Nous arrivons enfin à notre petit hôtel trouvé á la dernière minute vers une heure du matin heure locale. Le bâtiment n’a aucun charme et les chambres sont spartiates mais cela fera l’affaire pour la nuit. Nous commençons à prendre une douche puis nos aises dans le lit en espérant récupérer le sommeil en retard. C’est la que nous avons fait connaissance avec nos premiers amis indiens. Un, puis deux, puis trois et l’invasion à commencé. Petit à petit le lit se rempli de petites bêtes inconnues dans nos livres de science nat. Des trucs pas très agréables et surtout si petit que tu ne veux pas imaginer où ils pourraient se faufiler…
La nuit fut presque blanche, surtout pour Rachel qui ne porte pas les petites bêtes pleines de pattes, très haut dans son estime.
Levés donc plutôt tôt, nous entreprîmes la visite des principaux endroits de la ville et le premier contact avec la société indienne pour Rachel. Bombay n’est pas la plus belle ville de l’inde. Le bruit est permanent, la circulation infernale et il fait une chaleur à crever. Nous décidons de prendre un car le soir même pour Goa. On prévoit le car couchette en se disant que la nuit sera réparatrice et que nous arriverons en pleine forme à Palolem, petit coin tranquille perdu sur une plage de cocotiers. La vérité est que dans un car sur les routes en Inde même si il est couchette, ON NE PEUT PAS DORMIR. Notre chauffeur de taxi nous avait prévenus et depuis ce jour on ne se fera plus avoir !
Après une deuxième nuit blanche, nous arrivons enfin dans notre petit village. Il a bien changé depuis 5 ans. Fini les 2 ou 3 bars qui se partageaient la plage. Le succès du lieu l´a rendu sur exploité. La plage est une suite de bungalows et de bar- restaurants du début à la fin retirant tout le charme sauvage qu’avait cet endroit.
Palolem malgré cette évolution nous comble de bonheur et nous permet de savourer notre première vraie nuit sous les cocotiers. Nous passons nos premiers jours à buller et flâner dans les échoppes. Profitons des repas sur la plage les pieds dans le sable à la lueur des bougies qui ne cachent en rien la beauté du ciel étoilé.
Demain nous projetons de louer une moto pour visiter la région. Goa est une ancienne colonie Portugaise et la région la plus riche de l’Inde. De l’architecture à la jungle en passant par les églises colorées, on se croirait presque au Brésil.


Español :
El choque es directo y brutal. Pasamos del pueblecito belga de Ophain con sus -1º y sus 3000 habitantes a Bombay o Mumbay según los idiomas, megalópolis de más de 16 millones de almas y más de 30º. Después de un viaje bastante rápido, llegamos por fin en la India. No estamos decepcionados, el cambio es muy presente! El chofer del taxi nos pone rápidamente al ritmo local salomando entre los coches, las bicis y la gente como un loco. El claxon es el rey y nos acordamos que los hindús no tienen nada que perder porque tienen más de una vida. Intentas explicar a ese mismo chofer que tú eres hindú y que no tienes varias vidas y que te gusta aprovechar de esa hasta el máximo…Pero no cambiara su manera de conducir…
El choque del clima y de la manera de conducir no es lo único. La miseria te salta directamente a la vista como la luz que se enciende después de horas de oscuridad. Una multitud de gente duerme en la calle y la suciedad es omnipresente. El agujero que reparte las riquezas me choca todavía después de mi último pasaje por aquí hace 4 anos. El tiempo ha pasado y el espacio entre esos 2 mundos esta mas grande. Los ricos están siempre más ricos y los pobres más pobres. De una manera es el reflejo de nuestra sociedad pero aquí los ves directamente y en otras proporciones.
Llegamos por fin y en vida a nuestro pequeño hostal encontrado en último minuto a más o menos la 1 de la noche, hora local. El edificio no tiene nada de «charm » y las habitaciones son muy simples pero da igual por una noche. Tomamos una ducha y nos ponemos a la cama tan contentos de poder descansar y esperando recuperar las horas de sueño que nos faltan. Pero a ese momento encontramos nuestros primeros amigos indios. Un, dos después tres y la invasión ha empezado. Poco a poco la cama se llena de pequeñitos bichos desconocidos de nuestros libros de ciencia de escuela. Pequeñas cosas desagradable y tan pequeñitas que no quieres ponerte a imaginar a donde podrían ir a esconderse….
La noche fue casi blanca, especialmente por Rachel que no tiene mucha estima por ese tipo de bichos llenos de patas.
Despertados muy temprano, nos ponemos de camino por la visita de los principales sitios de la cuidad y por el primer contacto de Rachel con la India! Bombay no es la cuidad la más bonita de India. El ruido es permanente, el tráfico infernal y un calor por morir. Decidimos tomar un bus la misma noche y irnos a Goa. Lo organizamos muy bien un bus con camas nos parece ser ideal para dormir bien y llegar en plena forma a Palolem, una playa perdida y tranquila. La verdad es muy diferente porque con las rutas de India aunque el bus sea con camas…NO SE PUEDE DORMIR. El chofer del taxi nos lo había dicho entonces primera y última vez!
Después de nuestra segunda noche sin dormir, llegamos en lo que era un pequeñito pueblo y una playa tranquila. La cosas han cambiado mucho desde que Thom era aquí hace 4 anos. No queda nada de los 2 bares que se compartían la playa. El suceso del lugar hace que ahora está explotado a tope. Los búngalos se siguen uno tras otro y los restaurantes y bares también lo que por supuesto cambia el lado salvaje y natural que le gustaba tanto a Thom…
Palolem , a parte de esa evolución, nos encanta , nos hace muy feliz y nos permite recuperar las noches perdidas y aprovechamos de nuestra primera noche a bajo de los « coconut trees ». Pasamos el primer día a descansar y pasear por las tiendas y la playa. Aprovechamos de las cenas en la playa los pies en la arena y la luz de las bellas que no cambia nada a la belleza de las estrellas.
Mañana, queremos alquiler una moto para visitar los alrededores. Goa es una antigua colonia Portuguesa y la región la más rica de India. De la arquitectura, a la selva y las iglesias coloradas, nos creeríamos en Brasil.